La distance, la durée et les dénivelés constituent les principaux paramètres de mesure de difficulté d’une randonnée en montagne ou terrain similaire. Cependant, pour être plus précis dans cette estimation, il faut aussi tenir compte des facteurs environnementaux et humains, tels que la nature du terrain, l’exposition au vide, la présence de mains courantes, le poids du sac, les conditions météorologiques, l’hétérogénéité d’un groupe de marcheurs, etc.
A titre indicatif, les valeurs de progression moyennes sont de 4 à 5 km de marche par heure pour 300 à 350 m de dénivelés positif (montée) ou de 400 à 450 m de dénivelés négatif (descente).
Plus le terrain est glissant, accidenté ou obstrué, plus la difficulté augmente, donc le temps de marche. La dégradation des conditions météos, la présence de brouillard ou de grandes différences de niveau au sein d’un groupe peuvent également influer sur le temps de marche effectif et la durée globale de la sortie.
L’échelle qui suit est établie à partir des dénivelés positifs, c’est-à-dire de la montée uniquement. Les temps de marche mentionnés ne tiennent pas compte des pauses et des arrêts pique-nique, ni des interventions pédagogiques.
Facile / marcheur occasionnel : moins de 3 h de marche, moins de 12 km et de 300 m de dénivelés.
Modéré / bon marcheur : de 5 à 6 h de marche, plus ou moins 15 km, de 500 à 1000 m de dénivelés.
Soutenu / randonneur aguerri : plus de 6 h de marche, plus de 15 km, plus de 1000 m de dénivelés.
Attention ! L’effort de descente est tout aussi contraignant que celui de la montée, mais fait intervenir d’autres ensembles musculaires et sollicite différemment les articulations.